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A Portée de Plume
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1 juillet 2017

Alderamin on the Sky, volume 1 -Bokuto Uno & Taiki Kawakami

Scénario : Bokuto Uno
Dessin :
Taiki Kawakami
Editions :
Ototo (Seinen)
Pages :
160
Tome :
1
Prix :
7,99€
Date de sortie :
9 juin 2017
Public :
A partir de 14 ans

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Résumé :

Alors que l’empire de Katjvarna est en guerre, un jeune homme s’apprête à passer l’examen d’officier à contrecœur. Son nom est Ikta Solork et sa réputation de flemmard n’est plus à faire, mais un marché avec son amie Yatorishino Igsem le pousse à se prêter au jeu. En échange de son aide, Yatori lui trouvera un poste à la bibliothèque impériale. Mais contre toute attente, cet examen ébranlera la roue de son destin ! Ainsi débute la légende de l'invincible général oisif !

Mon avis :

J’ai reçu ce manga grâce à un partenariat entre le site LivrAddict et la maison d’édition Ototo.  Je tiens donc à remercier les deux partenaires de leur confiance. Cela faisait quelques années que je n’avais pas lu de mangas et j’ai vraiment pris plaisir à me replonger dans ce genre littéraire grâce à ce partenariat.

Comme pour les bande-dessinées, les dessins sont l’un des premiers éléments qui font que je vais aimer ou non un manga. Ici, j’ai tout de suite adhéré au style de l’illustrateur Taiki Kawakami. Les dessins sont très beaux et plein de vie. Les costumes des différents personnages sont riches de détails qui doivent faire le bonheur des cosplayeurs. Les différents personnages sont facilement identifiables car ils ont tous leur propre style. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les tenues de Haroma et de Chamille.

Parlons un petit peu du deuxième élément essentiel à mes yeux : l’histoire. Deux royaumes voisins sont en conflits. Suite à un évènement imprévu, les personnages principaux vont se retrouver en territoire ennemi. L’idée de base est assez simple mais elle est bien construite. Vu la fin de ce premier tome, je suis très curieuse de découvrir la suite de l’histoire. J’aimerai vraiment voir comment nos héros vont s’en sortir. Vont-ils réussir à rentrer dans leur royaume ?

Un seul petit point qui m’a un légèrement dérangé : les noms des personnages. Je les ai trouvés un peu compliqué et je me suis vite sentie perdue. Il m’a fallu un petit moment pour associer un visage à chaque nom. Franchement, qui appellerait son enfant Yatorishino Igsem ou Ikta Solork ? De la même manière, le royaume d’où sont originaires nos héros porte un nom à coucher dehors : Katjvarna.

Malgré ce petit détail qui m’a gêné, j’ai passé un très bon moment avec ce manga. Je pense vraiment que je lirai la suite avec grand plaisir.

Ma Note : 4/5

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28 juin 2017

Le Goût des pépins de pomme - Katharina Hagena

Auteur : Katharina Hagena
Editions : Le Livre de Poche
Pages : 286
Date de sortie : 27 avril 2011
Tome : unique
Prix : 6,60€
Public : Tout Public

9782253157052-T

 

Résumé :

A la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l’histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l’oubli.

Mon Avis :

J’ai découvert ce roman pour la première fois il y a quelques années, bien avant que je commence à chroniquer mes lectures. Dans le cadre du bingo printanier, je devais lire un livre ayant un aliment dans le titre et il se trouve que c’est le seul livre que je possédais répondant à ce critère. J’ai donc décidé de le relire. Malheureusement, je n’ai pas réussi à le finir avant la fin du challenge …

Iris, jeune femme de presque trente ans, vient de perdre sa grand-mère, Bertha. Sa mère, ses tantes et elle se rendent dans un petit village du nord de l’Allemagne pour assister aux funérailles et régler les questions de succession. Ayant hérité de la maison familial, Iris va s’y installer quelques jours afin de se décider à la garder ou non. Se retrouver dans la maison où elle a passé toutes ses vacances va réveiller en elle de très nombreux souvenirs. A travers ses souvenirs, le lecteur va découvrir la vie de ces trois générations de femmes.

La succession des souvenirs se fait de manière très fluide bien qu’ils ne soient pas dans l’ordre chronologique. Certains se rapportent à la vie de Bertha, d’autres à celles de ses filles ou encore à celles de ses petites-filles. Chaque souvenir va permettre au lecteur de mieux comprendre les relations liant les différents membres de la famille d’Iris. J’ai beaucoup aimé cette manière d’apporter ces informations. Je me suis retrouvée absorbée par l’histoire et je n’avais qu’une envie percer les différents mystères qui ont marqués les vies de ces femmes.

L’écriture de Katharina Hagena, ou du moins sa traduction car je ne lis pas l’allemand, est fluide. Cela se lit tout seul. J’ai pris mon temps pour le lire car je voulais le savourer, un peu comme un bonbon qu’on laisse fondre sur la langue. J’ai passé un excellent moment avec ce roman, (re)découvrant au passage la vie dans la campagne allemande.

C’est au final un très beau roman qui parle de la famille, des souvenirs et de l’oubli d’une manière que je qualifierai presque de poétique.

Ma Note : 4/5

26 juin 2017

Les petits yeux étoilés - Bruno Madelaine

Auteur : Bruno Madelaine
Editions : Editions du Net
Pages : 212
Date de sortie : 7 juin 2017
Tome : unique
Prix : 14€
Public : Tout Public

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Résumé :

Notre société de consommation aime étiqueter, tracer et catégoriser tous ses produits. Si vous voulez y trouver votre place, il vous faudra entrer sagement dans une des cases qu’elle vous aura réservée. Inutile d’essayer d’en changer en cours de route, la colle utilisée est bien trop forte.
Moi Simon Renaud, jeune handicapé de 18 ans, n’ai pas pu échapper à cette règle dès ma naissance :
« 3.720 kg, Origine France, Viande génétiquement modifiée, AOC Syndrome de Williams & Beuren, élevé en Institut medico-educatif et nourri pendant 18 ans par alimentation entérale hypercalorique. »
Or, je compte bien par le récit extraordinaire de mon histoire, faire voler en éclats chacune de vos certitudes. Jamais plus vous ne verrez le handicap de la même manière. Il se pourrait bien d’ailleurs que celui-ci vous offre l’extraordinaire opportunité de dépasser vous aussi vos propres difficultés et peut-être même de changer radicalement votre vision de la vie.

Alors certes, je suis un être différent, mais pas exactement comme vous pouvez le penser et surtout bien plus encore que vous ne l’imaginez...


« Vous dites que je suis différent, or moi je pense que vous êtes tous les mêmes. »
Simon Renaud

Mon Avis :

J’ai eu la possibilité de lire ce livre en partenariat avec l’auteur, Bruno Madelaine, grâce au site SimPlement. Je tiens d’ailleurs à remercier l’auteur de m’avoir fait confiance pour lire son ouvrage.

Le handicap, ou plutôt devrais-je dire les handicaps, est un sujet que je trouve particulièrement intéressant. Je me suis d’ailleurs penchée sur la question de l’intégration des enfants atteints du Syndrome d’Asperger dans plusieurs systèmes éducatifs lors de la rédaction de mon mémoire de fin d’études. C’est donc avec une grande curiosité que je me suis lancée dans la lecture du roman de Bruno Madelaine.

Héros de ce roman, Simon Renaud en est également le narrateur. Atteint d’une maladie génétique assez rare, le Syndrome de Williams & Beuren, il nous raconte les grandes étapes de sa vie avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Au fur et à mesure des chapitres, le lecteur va découvrir ce que c’est de vivre avec ce Syndrome. Ne connaissant rien à cette pathologie, j’ai vraiment aimé en apprendre plus. Je pense d’ailleurs faire quelques recherches à ce sujet, par pure curiosité personnelle.

La plume de Bruno Madelaine est très facile à lire. Je me suis retrouvée à tourner les pages presque sans m’en rendre compte tellement j’étais incapable de le lâcher. C’est une histoire extrêmement touchante qui ne laissera pas le lecteur indifférent, j’en suis sûre. Elle d’autant plus touchante que l’histoire de Simon est très largement inspirée par celle du fils de l’auteur. L’auteur a en effet projeté l’histoire de son fils dans un avenir romancé puisque son fils est bien plus jeune que Simon. On sent clairement cette influence dans le récit, notamment lorsque l’auteur parle des IME (Instituts Médico-Educatifs). Il faut en effet savoir qu’en France, le nombre de places disponibles en IME ne correspond pas à la demande. Nombreux sont les familles qui, à la rentrée des classes, se retrouvent bloqués car ils n’ont pas de place pour leur enfant. A travers le cas de Simon, Bruno Madelaine permet ainsi de mettre en lumière les problèmes que peuvent rencontrer les parents d’enfants en situation de handicap.

L’histoire de Simon c’est avant tout une leçon de vie et surtout une leçon d’espoir. On ressort grandi de cette histoire qui fait ouvrir les yeux sur une pathologie méconnue. Ce roman a eu vraie résonnance chez moi. C’est, à mes yeux, un roman qui devrait être mis dans toutes les mains dans l’espoir de voir, un jour peut-être, un changement des mentalités.

Vous l’aurez compris, ce roman ne m’a pas laissé indifférente, loin de là. J’ai eu vrai coup de cœur pour l’histoire de Simon. Milles merci, monsieur Madelaine, de m’avoir fait découvrir votre roman.

Ma Note : 5/5 + Coup de coeur

23 juin 2017

Les Carnets de Cerise - tome 4 : La Déesse sans visage - Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Scénario : Joris Champlain
Dessin :
Aurélie Neyret
Mise en couleur :
Aurélie Neyret
Editions :
Soleil
Pages :
80
Tome :
4
Prix :
15,95€
Date de sortie :
27 janvier 2016
Public :
Jeunesse

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Résumé :

Cerise reçoit un cadeau d'anniversaire original : un séjour dans un manoir pour participer à un jeu sous forme d'énigmes à résoudre. Une aventure policière originale et passionnante, une nouvelle page de qualité aux Carnets de Cerise.

Mon avis :

Au début de ce quatrième volume, Cerise vient de fêter son douzième anniversaire. Sa mère lui offre un cadeau vraiment original : une semaine de vacances au bord de la mer avec un séjour au Manoir des 100 mystères. A leur arrivée au manoir, les visiteurs reçoivent une énigme qu’ils vont devoir résoudre en visitant le manoir à leur guise. Cerise et sa mère vont alors mener l’enquête pour résoudre la leur.

Suite aux évènements du troisième volume, Cerise est en proie à de nombreuses émotions et n’arrive pas à les exprimer. Ses sentiments la rongent et cela ressent dans son humeur et dans le récit. On sent clairement que Cerise grandi et qu’elle a besoin d’avoir des réponses à ses questions. Sa relation avec sa mère s’étiole, son père lui manque … Cerise ne va pas bien mais elle tente malgré tout de garder le moral.

Comme pour les tomes précédents, l’enquête menée par Cerise est bien amenée et le lecteur se prend vite au jeu. Je me suis amusée à essayer de résoudre l’énigme avant Cerise, en vain. Seuls les indices trouvés par Cerise permettent au lecteur de découvrir le fin mot de l’histoire.

Le trait d’Aurélie Neyret est l’une des raisons pour lesquelles j’aime tant cette série. Les personnages sont diversifiés, plein de vie. Les paysages sont sublimes et les couleurs sont très riches. Elles mettent bien en avant les sensations ou les émotions ressenties par les personnages principaux.

J’aime tout particulièrement les pages « extraites » du journal intime de Cerise. Elles apportent une autre dimension au récit et permettent au lecteur de découvrir les sentiments et les pensées de Cerise, chose un peu compliquée dans le cas de bande-dessinées.

En conclusion, ce quatrième tome est à la hauteur des précédents. Le personnage de Cerise évolue et ses relations avec le monde change. Une belle pépite !

 Ma Note : 5/5

20 juin 2017

Percy Jackson & the Olympians : The Lightning Thief - Rick Riordan

Auteur : Rick Riordan
Editions : Disney Hyperion
Pages : 377
Date de sortie : 10 octobre 2011
Tome : 1
Prix :  7,50€
Public : A partir de 13 ans

9780786838653

 

Résumé :

Percy Jackson is about to be kicked out of boarding school… again. And that’s the last os his troubles. Lately mythological monsters ans the gods of Mount Olympians seem to be walking straight out of the pages of Percy’s Greek mythology textbook and into his life. An worse, he’s angered a few of them. Zeus’s master lightning bolt has been stolen, and Percy is the prime suspect.

Now Percy and his friends have just tend ays to find and return’s Zeus’s stolen property and bring peace to a warring Mount Olympus. But to succeed in his quest, Percy will have to do more than catch the true thief : he must come to terms with the father who abandonned him ; solve the riddle of the Oracle, which warns him of betrayal by a friend ; and unravel a treachery more powerful than the gods themselves.

Mon Avis :

Lu en lecture commune avec ma sœur, j’ai enfin donné sa chance à Percy Jackson. Je connaissais vaguement l’histoire générale pour avoir vu l’adaptation cinématographique sortie en 2010 mais étant donné que l’auteur n’aime pas cette adaptation j’avais vraiment envie de connaître l’histoire originale.

Percy est un jeune garçon de 12 ans qui ne cesse de se faire renvoyer des écoles qu’il fréquente suite à de nombreux incidents. Après un nouvel incident, sa mère lui annonce qu’il n’est pas un enfant comme les autres. Il est le fils d’un des dieux grecs et doit intégrer le camp des demi-dieux pour être protégé des ennemis qui ne cessent de l’attaquer. Seul problème, quelqu’un a volé l’éclair de Zeus et tout le monde accuse Percy. Il va donc devoir laver son nom et découvrir qui est le véritable voleur.

On ne s’ennuie pas un seul instant dans ce roman. Après avoir découvert sa nouvelle identité, il va faire équipe avec Annabeth, la fille d’Athéna, et Grover, un satyre. Ensemble, ils vont devoir traverser les USA d’Est en Ouest. Malheureusement pour eux, leur chemin va être semé d’embûches : rencontres avec des dieux, monstres souhaitant leur mort … La vie est loin d’être de tout repos !

Les personnages sont très drôles et surtout, ils sont attachants. Percy étant le narrateur, le lecteur a vite fait de s’identifier à lui, de comprendre ses motivations et ses envies. Annabeth, étant la fille d’Athéna, est un peu le cerveau du trio. Bien qu’ayant la tête sur les épaules, elle n’a qu’une envie : réussir sa quête. Enfin, Grover apporte une bonne touche d’humour au roman. Son côté « chèvre » ressort toujours au pire moment mais c’est un ami fidèle et un précieux allié pour Percy.

Lu en VO, j’ai pu découvrir la plume de Rick Riordan dans toute sa splendeur. Le récit est fluide et rythmé sans fioritures inutiles. En mettant en scène les dieux de la mythologie grecque, il offre aux jeunes lecteurs la possibilité de découvrir la richesse de cette mythologie de manière assez ludique.

Au final, j’ai adoré découvrir ce livre. Je comprends mieux pourquoi l’auteur n’aime pas l’adaptation de son livre, elle n’est effectivement pas à la hauteur du roman.

Ma Note : 4.5/5

****************************

Percy Jackson & the Olympians : The Lightning Thief est ma lecture de juin pour le Challenge des Douze Thèmes. Pour rappel, le thème était : « Du Saint-Laurent au Rio Grande » → un livre dont l'action se passe en Amérique.

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12 juin 2017

Comme par magie : vivre sa créativité sans la craindre - Elizabeth Gilbert

Auteur : Elizabeth Gilbert
Editions : Le Livre de Poche
Pages : 278
Date de sortie : 15 mars 2017
Tome : unique
Prix : 7,30€
Public : Tout Public

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Résumé :

Depuis près de dix ans, les livres d’Elizabeth Gilbert, auteur du best-seller Mange, prie, aime, inspirent ses lecteurs. Avec Comme par magie, elle puise dans son propre processus de création pour partager son point de vue unique sur la créativité. Elle nous invite à découvrir les « trésors cachés » qui sommeillent en chacun de nous et à les mettre en pratique pour être créatif au quotidien (dans la famille, la vie professionnelle, l’amitié, les loisirs, etc.). En exposant les six forces qui permettent de libérer notre propre créativité (courage, enchantement, permission, persistance, confiance et divinité), elle nous ouvre les portes d'un monde de merveille et de joie.

Mon Avis :

Lorsque j’ai vu ce livre sur les étagères de ma librairie, je me suis arrêtée net devant. Les couleurs éclatantes de la couverture, le titre et surtout le nom de l’auteur, tout dans ce livre m’attirait. Ceux qui me connaissent dans le vraie le savent, j’aime créer : dessin, couture, écriture, bricolage en tout genre … Tenir entre mes mains un objet que j’ai créé m’apporte énormément de plaisir. C’est pourquoi j’ai eu envie de lire ce livre.

Elizabeth Gilbert est l’auteur du célèbre roman autobiographique Mange, Prie, Aime. Dans Comme par magie : comment développer sa créativité sans la craindre, elle va proposer au lecteur différentes pistes pour laisser libre court à sa créativité. Pour illustrer ses conseils, elle va revenir sur sa propre expérience et proposer de nombreuses anecdotes sur sa vie d’auteur. Aimant beaucoup écrire et ayant toujours une multitude d’histoires qui se promènent dans ma tête, je me suis vite reconnue dans certaines situations dont nous parle l’auteur. Par exemple, elle évoque à un moment que l’inspiration passe en elle comme un courant d’air, à toute vitesse. Parfois, elle n’arrive pas à la saisir au vol, alors que d’autres, elle va l’attraper par la queue et remonter le fil de son idée. Cette sensation d’attraper une idée au vol, juste avant qu’elle ne s’en aille vers quelqu’un d’autre, j’ai déjà pu la ressentir. Je n’ai donc eu aucun mal à accrocher aux pistes proposées par Elizabeth Gilbert.

Le côté introspection personnelle de l’auteur m’a vraiment plu. On sent qu’elle a assez de recul sur sa profession pour revenir sur son vécu et en tirer des conseils et astuces qui pourront être utilses aux aspirants auteurs.

Au final, ce livre est bien plus qu’un simple de développement personnel. Il a en tout cas réussi à me redonner envie de reprendre ma plume et de me pencher sérieusement à la phase de réécriture du roman que j’écris depuis des années avec ma meilleure amie.

Ma Note : 4.5/5

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8 juin 2017

La maison des hautes falaises - Karen Viggers

Auteur : Karen Viggers
Editions : Le Livre de Poche
Pages : 507
Date de sortie : 29 mars 2017
Tome : unique
Prix : 8,30€
Public : Tout Public

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Résumé :

Hanté par un passé douloureux, Lex Henderson part s'installer dans un petit village isolé, sur la côte australienne. Il tombe très vite sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l'océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent.
Peu de temps après son arrivée, il rencontre Callista, artiste passionnée, mais dont le cœur est brisé. Attirés l'un par l'autre, ils ont pourtant du mal à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs et à faire de nouveau confiance à la vie ?
Dans la lignée de La Mémoire des embruns, un roman tout en finesse, véritable ode à la nature et à son admirable pouvoir de guérison.

Mon Avis :

Brisé suite à un terrible évènement, Lex Henderson plaque tout et quitte Sidney pour aller s’installer dans un petit village isolé sur la côte. Depuis sa nouvelle maison, perchée en haut d’une falaise, il va observer les baleines à bosses qui passent au large. Sa rencontre avec Callista, artiste peintre au cœur brisée, va peu à peu lui permettre de se reconstruire.

La romance entre Lex et Callista est loin d’être rose. Entre ces deux êtres brisés, ce sera une longue danse des sentiments : un pas en avant, deux pas en arrière. Ils se cherchent, se trouvent, se disputent, s’éloignent, se retrouvent, se réconcilient… avant de tout recommencer. Ce pas de deux pourrait vite devenir lassant pour le lecteur mais, plus qu’une romance, ce livre est en réalité une ode à la vie. Au contact l’un de l’autre, Lex et Callista vont se reconstruire, réapprendre à vivre, à être heureux.

Callista et Lex sont deux personnages principaux très intéressants. Portant chacun un lourd secret sur leurs épaules, ce sont des personnages très complexes. Le lecteur va peu à peu découvrir les différentes facettes de leurs personnalités et les voir évoluer au fil des chapitres.

Après sa vie à Sidney, la vie dans un petit village va apporter son lot de surprises à Lex. Rien ne se passe sans que tout le village soit au courant. Les différents villageois sont vraiment intéressants : entre Helen, la femme du boucher qui vit dans l’ombre de son mari ; les femmes croyantes qui tentent de sauver les âmes de tous ceux qui ne fréquentent pas l’Eglise ou encore Mrs B, la vieille voisine de Lex, c’est toute une galerie de personnages hauts en couleurs de Karen Viggers dresse.

Suite à sa première rencontre avec les baleines à bosses, Lex va être fasciné par ses immenses mammifères marins. Les baleines jouent d’ailleurs un rôle un très important dans le récit. A travers l’histoire de Lex et de Callista, l’auteur va mettre en avant la question de la chasse à la baleine. J’ai d’ailleurs trouvé les différents passages liés aux baleines vraiment bien écrits. J’avais parfois l’impression d’être aux côtés de ces monstres marins ou d’entendre leur chant.

Je ne connais pas grand-chose de la vie en Australie. Pour être franche, mes connaissances se limitent à ce que j’ai pu voir dans les différents documentaires que j’ai pu voir. J’ai beaucoup aimé découvrir la vie dans la campagne australienne. Callista vivant dans le bush, l’auteur n’hésite pas à décrire les paysages et les sensations (le vent qui gifle les visages, par exemple). Cela fait vraiment voyager le lecteur.

Au final, ce roman est une petite pépite. La romance entre Lex et Callista, bien que compliquée, est belle. Un vrai livre qui invite au voyage.

Ma Note : 4.5/5

5 juin 2017

Le prix à payer - Vincent Faucheux

Auteur : Vincent Faucheux
Editions : Alice Tertio
Pages : 272
Date de sortie : 2 janvier 2014
Tome : unique
Prix : 14€
Public : A partir de 14 ans

 

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Résumé :

Ce 22 mars 2010, Paul Tournier, la quarantaine, célibataire, est assis à son poste de comptable dans une entreprise internationale comme il y en a tant dans le quartier des affaires, au cœur de Paris. Une ombre parmi les ombres, Paul ne se démarque en rien du commun des mortels. Il a une existence réglée comme du papier à musique : boulot, métro, dodo, avec, comme loisirs, quelques films, quelques aventures amoureuses sur le net et des week-ends avec ses parents. Il ne se plaint pas, mais se demande parfois quels autres choix il aurait pu faire pour vivre l’existence de ses rêves. C’est d’ailleurs la question qu’il se pose, lorsque, ce soir-là,
en rentrant du bureau, il traverse la rue distraitement et qu’une voiture ne peut l’éviter.
Quand il se réveille, il est dans une salle toute blanche et un homme, également tout de blanc vêtu, se tient devant lui. Fortunae est son nom. Il prétend offrir à Paul l’opportunité de revivre les événements majeurs de sa vie afin de changer le cours de sa destinée. Chaque soir, quand Paul s’endormira, il revivra un épisode du passé.
Une chance ? Peut-être, si on se fie au nom de l’individu qui a accueilli Paul à son réveil. Mais Fortunae lui rappelle que chacun de ses actes aura des conséquences. L’aventure peut commencer…

Mon Avis :

Alors que le résumé de la quatrième de couverture me donnait vraiment envie, j’ai vite déchanté. Paul est un personnage sans relief, qui n’a aucun intérêt. Rongé par des remords, il va tenter de changer sa vie en revivant son passé. Les voyages dans le temps proposé par Fortunae, personnage quasi inexistant, auraient pu permettre de souligner les risques de l’effet papillon. Malheureusement, la sauce ne prend pas. Les voyages dans le passé sont beaucoup trop rapides. A peine un tout petit chapitre et Paul retourne dans le présent. Evidemment, son action dans le passé aura eu un impact mais je n’y ai pas cru un seul instant tellement tout était trop gros.

 Je n’ai éprouvé absolument aucun plaisir à la lecture, soupirant, comptant les pages qui me restaient à lire ou encore levant les yeux au ciel devant l’énormité de ce que proposait l’auteur. J’en suis venue à bout car j’espérais une amélioration. Eh bien, non. La fin tombe comme un cheveu sur la soupe et j’étais soulagée d’en avoir fini.

Au final, un roman très décevant qui ne m’a pas du tout convaincue. Ma première grosse déception de l’année.

Ma Note : 1/5

4 juin 2017

La vie des charançons est assez monotone - Corinne Bouchard

Auteur : Corinne Bouchard
Editions : Le Livre de Poche
Pages : 124
Date de sortie : 1994
Tome : unique
Prix : indisponible
Public : Tout Public

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Résumé :

Si, parent d’élève, vous avez oublié l’ambiance à nulle autre pareille d’une journée au lycée ; si, lycéen, vous avez du mal à croire qu’on soit professeur par plaisir ; si, professeur, vous avez l’impression pénible que vos collègues sont heureux et équilibrés ; et même si vous ne vous êtes jamais posé ces questions-là, ce livre vous ouvrira des horizons.

Corinne Bouchard est enseignante depuis dix ans. Le temps de perdre quelques illusions… mais pas le sourire. Convaincue que l’on peut parler avec humour des choses importantes, elle évoque ici tout ce qui rythme la vie du lycée : rentrée scolaire, salle des profs, conseils de classe, visite de l’Inspecteur, voyage de classe, réformes pédagogiques … Bien loin de l’exposé théorique ou de lamento misérabiliste, elle en donne, sur le vif, un tableau hilarant et implacablement vrai.

Mon Avis :

Dans des chapitres très courts l’auteur dresse le portrait empli d’humour de la vie dans un lycée au début des années 1990. Près de 30 ans plus tard, la plupart des situations n’ont pas vraiment changé :  la découverte des nouveaux textes officiels, le premier jour de classe ou encore les voyages scolaires. Ayant travaillé dans un groupe scolaire, j’ai retrouvé des éléments que j’ai eu l’occasion de vivre de l’intérieur comme par exemple la pré-rentrée où les petits nouveaux sont, le plus souvent, mal à l’aise de se retrouver scrutés par des dizaines de paires d’yeux.

En s’appuyant sur des retranscriptions de copies d’élèves qu’elle a eu la lourde tâche de corriger (en conservant les fautes d’orthographe et de grammaire), l’auteur permet au lecteur de découvrir l’envers du décor et les joies d’être professeur de français. Le passage où elle raconte les oraux du baccalauréat de français m’a beaucoup fait sourire. Entre les élèves qui sont incapables de dire quoi que soit sur le texte qu’ils doivent expliquer et ceux qui rêvassent au lieu de préparer leur oral, cela m’a rappelé mon propre oral. J’avais en effet tendance à me déconcentrer et à écouter ce que disait le candidat me précédant au lieu de travailler sur mon texte.

Bien que datant, ce court essai souligne avec humour les joies mais aussi les difficultés liées au métier de professeur. Si vous êtes enseignants, vous retrouvez sans peine des situations auxquelles vous avez un jour été confrontés.

Ma Note : 3/5

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3 juin 2017

Les enchantements d'Ambremer - Pierre Pevel

Auteur : Pierre Pevel
Editions : Folio-SF
Pages : 432
Date de sortie : 9 mars 2017
Tome : 1
Prix : 8,20€
Public : Tout Public

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Résumé :

Occupé à enquêter sur un trafic d’objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n’a d’autre choix que de s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien…

Brillant hommage aux feuilletonistes du début du XXe siècle (Maurice Leblanc et son Arsène Lupin, Gaston Leroux et son Rouletabille, entre autres), Les enchantements d’Ambremer est le premier tome du Paris des Merveilles, une trilogie steampunk aussi drôle qu’érudite.

Mon Avis :

Imaginez Paris au début du XXème siècle. Ajoutez-y maintenant une petite touche de magie : naïades dans la Seine, arbres qui parlent et fument la pipe, elfes, magiciens, fées, chats-ailés … Voilà le cadre du Paris des Merveilles imaginé par Pierre Pevel

Saupoudrez cet univers de quelques personnages atypiques. Prenons Louis Denizart Hippolyte Griffont, dit Griffont, qui va, bien involontairement, se retrouver au cœur d’une série de meurtres. Ou encore Azincourt, son fidèle chat-ailé qui a la capacité de « lire » n’importe quel document en faisant la sieste dessus. Il y a également la mystérieuse baronne Isabel de Saint-Gil qui n’hésite pas à user de son charme pour atteindre ses fins. Bref, une belle galerie de personnages qui apportent chacun leur grain de sel à l’histoire. J’ai beaucoup apprécié la relation entre Griffont et Isabel de Saint-Gil mais je ne vous dirai pas pourquoi afin de ne pas gâcher votre éventuelle lecture. J’aurai aimé qu’Azincourt joue un rôle un peu plus important mais après tout, même ailé, cela reste un chat. Il n’en fait donc qu’à sa tête.

Maintenant que vous connaissez le cadre et les personnages, parlons un peu de l’intrigue de ce roman. Comme pour la relation entre Isabel de Saint-Gil et Griffont, vous parler de l’intrigue générale risquerait de vous gâcher votre plaisir. Sachez seulement que les différents évènements clefs s’enchaînent comme dans un film. Il n’y a pas de temps mort ou de passages inutiles et l’enquête avance au rythme des progrès faits par Griffont et la baronne. Personnellement, j’ai eu beaucoup mal à lâcher le livre tant je voulais en savoir plus. Le lecteur va découvrir la raison des meurtres au tout dernier moment, en même temps que les personnages.

J’ai adoré l’univers résolument steampunk créé par l’auteur. La touche de magie apporte un vrai plus au Paris de 1909. Moi qui ne suis pas une grande lectrice de SF ou de fantasy, j’ai été complètement subjuguée par le monde d’Ambremer, le monde magique d’où sont originaires les fées, mages ou autres êtres magiques vivants à Paris. Les descriptions données par l’auteur permettent vraiment de visualiser le monde et les personnages. Je trouve d’ailleurs que les illustrations des couvertures respectent le travail de l’auteur. Un simple regard permet d’identifier les personnages, qu’il s’agisse du grand format ou du format poche.

Un autre détail m’a beaucoup plu. L’auteur n’hésite pas à s’adresser directement à son lecteur. Par exemple, alors que Griffont se souvient d’un évènement ayant eu lieu au début du livre, l’auteur annonce :

« Si vous en doutez, relisez le premier chapitre de ce livre. Vous gagneriez cependant du temps ne me faisant confiance. Vous ai-je déjà menti ? »

Avec ce procédé, l’auteur arrive à créer une sorte de familiarité avec le lecteur que j’ai bien aimé. Un peu comme au théâtre lorsqu’un acteur s’adresse en aparté au public. Autre point agréable, la plume est légère et l'humour est bien présent sans non plus occuper une part trop importante. Certains dialogues m'ont d'ailleurs fait penser à du vaudeville en raison du comique de la situation. 

Au final, le premier tome du Paris des Merveilles donne vraiment envie de lire la suite. Il aura sur me faire rêver et m’embarquer sans problème dans un univers si éloigné de mes lectures habituelles. Je pense sincèrement que cette trilogie saura me donner le goût de la littérature fantastique.

Ma Note : 5/5 + Coup de coeur

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