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A Portée de Plume

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22 mai 2018

La différence invisible (BD) - Julie Dachez et Mademoiselle Caroline

Scénario : Julie Dachez
Dessin : Mademoiselle Caroline
Editions : Delcourt
Pages : 96
Tome : unique
Prix : 22,95€
Date de sortie : 31 août 2016
Public : Tout Public

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Résumé :

Marguerite a 27 ans, en apparence rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise et vit en couple. Pourtant, elle est différente.

Marguerite se sent décalée et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle va partir à la rencontre d’elle-même et découvrir qu’elle est autiste Asperger. Sa vie va s’en trouver profondément modifiée.

Mon avis :

Cette bande-dessinée me faisait de l’œil depuis sa sortie, il y a deux ans. Depuis que j’ai travaillé dessus pour mon mémoire de Master, je m’intéresse au syndrome d’Asperger. J’étais donc curieuse de découvrir comment une personne Asperger percevait le monde. A travers le personnage de Marguerite, c’est une partie de sa propre vie que Julie Dachez nous raconte. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’illustratrice a retranscrit le fossé qui séparent Marguerite du reste de la population. Une situation qui nous semble anodine, travailler en open-space par exemple, se révèle être une véritable épreuve pour elle. Marguerite a du mal à supporter le bruit, les gens, les imprévus. Elle se sent différente des autres. Lorsqu’elle apprend qu’elle est autiste Asperger, un nouveau monde s’ouvre devant elle. Elle va découvrir qu’elle n’est pas toute seule dans cette situation et elle va doucement mettre en place des méthodes pour être bien dans ses baskets.

Cette BD est une vraie mine d’information pour le grand public. Elle permet d’ouvrir les yeux et de comprendre comment rendre la vie des « aspies » (c’est le surnom que se donnent les personnes Asperger) plus facile. Je connaissais déjà la plupart des points abordés grâce à mes études mais je suis convaincue que cette bande-dessinée est à mettre entre toutes les mains. Si jamais c’est un sujet qui vous intéresse, foncez !

Ma Note : 5/5

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21 mai 2018

Les enfants de la Résistance, tome 2 : Premières répressions - Vincent Dugomier & Benoit Ers

Scénario : Vincent Dugomier
Dessin : Benoit Ers
Editions : Le Lombard
Pages : 56
Tome : 2
Prix : 10,95€
Date de sortie : 18 mars 2016
Public : A partir de 9 ans

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Résumé :

Grâce à l'impact de leurs actions, François, Eusèbe et Lisa ne sont plus les seuls à se rebeller contre l'occupant allemand ; des adultes entrent aussi à présent en résistance, notamment le maire, le curé et les parents d'Eusèbe et François. Tout en gardant leur anonymat, les jeunes résistants font à nouveau preuve d'un culot extraordinaire en faisant le lien entre adultes pour organiser un système de passage de prisonniers français évadés vers la zone libre. En parallèle, les Allemands renforcent leur surveillance et n'hésitent pas à recourir à la violence voire au meurtre. Nos héros sont directement confrontés à la mort et au racisme. Dans une France de plus en plus divisée, de petits grains de sable isolés parviendront-ils à enrayer la machine nazie ?

Mon avis :

J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette série que j’avais lu le mois dernier et j’avais vraiment envie de connaître la suite des aventures de François, Eusèbe et Lisa. Lors d’un passage dans la librairie Expérience à Lyon (il faut que je vous fasse un article pour vous parler de cette super boutique), j’ai craqué et je me suis acheté le deuxième tome. Aussi tôt entre mes mains, aussi tôt lu ! Et j’ai encore plus aimé que le premier.

Après avoir commencé leurs premières actions de Résistance, les trois héros se rendent compte que les adultes du village commencent eux aussi à se rebeller. Cachés derrière leurs anonymats, ils vont faire office de lien entre les différents adultes afin d’aider des prisonniers évadés à rejoindre la zone libre. François, Eusèbe et Lisa vont alors être pris au cœur de la violence des Allemands.

Ce tome est beaucoup sombre que son prédécesseur. Les enfants vont faire face à la mort et aux représailles des Allemands sans pouvoir les en empêcher. J’ai trouvé que les auteurs de la BD avaient bien réussi à retranscrire les débuts instables de la Résistance. A travers les yeux des enfants, on sent bien que le mouvement tente de se mettre en place mais que la machine n’est pas encore bien huilée. Nombreux sont ceux qui vont laisser leurs vies dans l’espoir de mettre fin à l’Occupation.

J’ai vraiment adoré ce deuxième tome. C’est vraiment une série très intéressante et je compte bien acheter les deux tomes suivants avant l’été pour découvrir comment François, Eusèbe et Lisa vont poursuivre leurs actions.

Ma Note : 4.75/5

20 mai 2018

Il est grand temps de rallumer les étoiles - Virginie Grimaldi

Auteur : Virginie Grimaldi
Editions : Fayard
Pages : 396
Date de sortie : 2 mai 2018
Tome : unique
Prix : 18,50€
Public : Tout Public

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Résumé :

Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers.
Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour.
Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.

Anna, Chloé, Lily. Trois femmes, trois générations, trois voix qui se répondent. Une merveille d’humour, d’amour et d’humanité.

Mon Avis :

J’ai beaucoup entendu parler de Virginie Grimaldi mais j’avais très peur de découvrir son univers et d’être déçue. Lorsque j’ai vu que son titre était proposé sur NetGalley, je l’ai demandé en me disant que ce serait l’occasion rêvée de lire un de ses romans. Je tiens à remercier les éditions Fayard d’avoir accepté ma demande. Grâce à vous, j’ai découvert un très beau roman qui m’a permis de sortir d’une petite panne de lecture.

Il est grand de rallumer les étoiles raconte l’histoire d’Anna et de ses deux filles Chloé et Lily. Elles ont chacune leurs problèmes et ne passent que très peu de temps ensemble. Anna croule sous les dettes, Chloé court après les garçons et Lily préfère la compagnie des animaux à celles des humains. Un beau jour, Anna décide de tout plaquer et de partir avec ses filles faire un tour de la Scandinavie. Ce voyage va tout simplement changer leurs vies.

Le gros point fort de ce roman, à mes yeux, c’est de nous permettre de suivre les points de vue des trois héroïnes à travers des supports différents. Anna nous raconte son récit, Chloé tient un blog dans lequel elle fait part de ses états d’âmes et Lily tient un journal intime. Ces trois points de vue m’ont beaucoup plu car ils créent un lien très étroit entre le lecteur et les personnages. Nous connaissons leurs pensées, leurs espoirs mais aussi leurs peurs. J’ai adoré les voir évoluer au fil des pages, apprendre à se connaître, à se faire confiance. Car ce voyage ce n’est pas simplement la découverte d’une magnifique région, c’est surtout l’occasion pour Anna et ses filles de renouer des liens que le temps avait commencé à défaire.

L’histoire d’Anna n’est pas toute rose mais pourtant, ce qui me reste en mémoire après cette lecture, c’est une notion d’espoir. Malgré tout ce qui lui tombe dessus, elle ne baisse pas les bras. Elle se bat non pas pour elle, mais pour ses filles. Les relations mère/filles sont au cœur de ce roman. C’est vraiment beau.

Avec ce roman, j’ai découvert la plume de Virginie Grimaldi. Je ne sais donc pas si c’est le cas dans le reste de son œuvre, mais ici j’ai trouvé qu’elle maniait les mots avec justesse pour nous faire ressentir une myriade d’émotions. Au fil de la lecture, j’ai eu le cœur serré, j’ai souri, j’ai ri mais surtout, j’ai voyagé. J’ai déjà eu la chance de visiter le Danemark et le road trip d’Anna m’a donné envie de partir à la découverte de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. Peut-être qu’un jour, moi aussi j’assisterai au soleil de minuit …

Ma Note : 5/5 + coup de cœur

18 mai 2018

La danse de la méduse - Stefanie Höfler

Auteur : Stefanie Höfler
Editions : Hachette Romans
Pages : 256
Date de sortie : 18 avril 2018
Tome : unique
Prix : 17€
Public : Tout Public

 

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Résumé :

Sera, 14 ans, est la plus jolie fille de sa classe et a quantité d’amies et d’admirateurs. Niko, 14 ans, est seul, isolé, souvent victime de moqueries et de farces douteuses, parce qu’il est trop gros. Les cours d’éducation physique, le football ou la piscine, sont sa hantise car son rapport à l’espace est difficile. Il est lourd, maladroit et emprunté. Sera est populaire, Niko n'a que deux amis. Petit à petit, tous deux s’apprivoisent. Sera est déroutée par ce garçon trop gros à l’imagination fertile, troublée aussi par ses jolies fossettes et ses yeux verts. Niko est fasciné par cette jolie fille sensible, et, en dépit de sa corpulence, se sent devenir plus léger...

Mon Avis :

Lorsque j’ai vu ce titre sur NetGalley, j’ai tout de suite eu envie de le découvrir. Je tiens donc à remercier les équipes d’Hachette de m’avoir permis de découvrir ce roman.

Dès les premières pages, j’ai su que cette histoire allait me plaire. Même s’ils sont dans la même classe, Sera et Niko ne sont jamais vraiment adressé la parole. Il faut dire que tout les opposent : elle est la plus belle fille de sa classe, il est en surpoids ; elle est populaire, il est solitaire. Pourtant, lors d’un voyage scolaire, les deux adolescents vont apprendre à faire connaissance. Peu à peu, ils vont s’ouvrir l’un à l’autre. Niko va ainsi découvrir que Sera n’est pas seulement la plus jolie fille de sa classe et Sera va se rendre compte que Niko ne se défini pas seulement par son embonpoint. L’amitié qui va naître entre eux est vraiment belle. Ils vont prendre le temps de se faire confiance, de se connaître. Stefanie Höfler a réussi à aborder avec une véritable douceur les difficultés auxquelles sont confrontés nos héros. Qu’il s’agisse de surmonter les obstacles et les railleries des autres ou qu’il soit questions des premiers amours, tout est amené avec délicatesse et j’ai beaucoup aimé cette atmosphère proche du cocon qui m’a accompagné lors de ma lecture. Je me suis sentie bien, détendue alors que j’accompagnais Sera et Niko dans ce voyage qui allait changer leur façon de voir les choses.

La danse de la méduse est un beau roman sur l’adolescence, sur l’amitié, sur la différence, sur les rêves, sur la famille mais aussi sur les premiers amours. Cela fait beaucoup de thèmes et pourtant, ils se mélangent à merveille pour créer un roman doudou qui fait du bien. C’est une petite bulle de fraîcheur qui m’a beaucoup plu et que je vous recommande fortement.

Ma Note : 4.5/5

17 mai 2018

[Tag n°28] Le cinéma

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Qui dit mois de mai dit Festival de Cannes. Entre les paillettes et les nombreuses stars qui affluent sur la Croisette, on en oublierait presque que c’est le cinéma qui est la véritable star de ces douze jours de fête. Pour rendre hommage, à sa manière, à ce festival qui célèbre cette année sa 71ème édition, les éditions PKJ ont préparé un nouveau tag mettant en avant le lien étroit entre la littérature et le septième art. Etant une grande amatrice des deux (je possède pas loin de 500 DVD), je ne pouvais pas passer à côté sans y répondre !

 

1) Citer un livre adapté au cinéma.

Je vais opter pour la facilité en vous citant un livre dont l’adaptation va sortir au cinéma dans les semaines à venir et que j’ai lu le mois dernier : The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows (Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, en français). J’ai adoré ce roman épistolaire et je dois bien admettre être assez curieuse de découvrir l’adaptation cinématographique. Je n’ai pas regardé la bande-annonce pour garder la surprise jusque bout donc j’ignore tout du film pour l’instant. Si je vais le voir au cinéma, je vous en parlerai sûrement dans un prochain article.

 

2) Citer un livre que vous aimeriez voir adapté au cinéma.

Il y a beaucoup de titres qui pourrait être adapté au cinéma. Si on ne prend pas en compte la question budgétaire, j’aimerais beaucoup voir la saga The Lunar Chronicles de Marissa Meyer adaptée en film. Vu l’univers très riche et les nombreux personnages, c’est un projet qui ne verra probablement jamais le jour et ce n’est peut-être pas plus mal ! J’aurais très peur que l’adaptation, comme c’est souvent le cas, ne soit pas à la hauteur de mes espérances.

 

3) Citer un livre que vous avez lu avant de voir son adaptation.

A quelques exceptions prêtes, je fais toujours en sorte de lire le livre avant de voir son adaptation. Ce fut le cas avec la saga Harry Potter par exemple ou encore avec les livres de John Green (The Fault in our Stars et Paper Towns) que j’ai lu avant de voir les films.

 

4) Citer un livre que vous avez lu après avoir vu son adaptation.

Ah, les fameuses exceptions dont je parlais juste avant ! Je vous l’ai dit, je préfère habituellement lire le livre en premier, pourtant, pour la saga Divergente, j’ai fait l’inverse. J’ai d’abord découvert les films grâce à mon amie Hakutchi. J’ai eu un véritable coup de cœur pour le premier film (ok, principalement à cause de Quatre) qui s’est vite transformé en coup de cœur pour la saga de Veronica Roth. A chaque fois, j’ai d’abord vu le film avant de lire le livre correspondant.

 

5) Citer un livre dont l'adaptation au cinéma porte un autre nom que le titre du livre.

Alors là, je n’en ai aucune idée ! Je vais devoir aller explorer ma DVDthèque … Après une analyse poussée de ma collection de DVD (autrement dit, je me suis posée pendant 10 minutes devant mes étagères à regarder chaque titre), j’en ai choisi deux : un film en prises de vues réelles et un film d’animation. Le premier n’est autre qu’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) qui l’adaptation par Alain Chabat de la bande-dessinée Astérix et Cléopâtre de René Goscinny et Albert Uderzo. Le deuxième est l’adaptation du roman L’île au Trésor de Robert Louis Stevenson par les studios Disney : La Planète au Trésor – Un nouvel univers. Il s’agit certes d’une adaptation très libre mais cela reste une adaptation.

 

6) Citer un livre dont l'adaptation vous a déçue. 

Il y en a beaucoup ! Harry Potter et la Coupe de Feu ou encore Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé sont de loin les deux films de la saga que j’aime le moins. Même si le quatrième film est sorti en 2005, je ne me suis toujours pas remise de la Coupe du Monde de Quidditch. Comment ont-ils osé couper la magnifique finale entre l’Irlande et la Bulgarie ? Quant au sixième film, je n’en parle même pas …

 

7) Citer un livre dont vous avez préféré l'adaptation.

Au risque de choquer certains d’entre vous, je n’ai jamais réussi à finir le premier livre du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien. Pourtant, je suis fan de la trilogie de Peter Jackson. J’ai vu les trois films au cinéma lors de leurs sorties, je possède les DVD des versions longues et j’ai même plusieurs figurines des films. Je ne sais pas trop pourquoi, mais à chaque fois que j’essaie de lire l’œuvre originale, je bloque après l’arrivée chez Elrond … J’essaierai peut-être de lui redonner une chance dans le futur mais pour le moment, je préfère l’adaptation de Peter Jackson.

 

8) Quel est le dernier film adapté d'un livre que vous avez vu ?

C’est une excellente question ! Je regarde tellement de films que je dois bien admettre ne pas me souvenir du dernier film adapté d’un livre que j’ai vu … Du coup, je vais légèrement tricher et je vais vous dire le film adapté d’un livre que j’ai envie de revoir. Vous ne direz rien à PKJ ?

J’ai donc très envie de regarder pour la dixième fois (au moins) Princesse malgré elle et Le mariage d’une princesse qui sont des adaptations du Journal d’une princesse de Meg Cabot. Je l’avoue, je préfère le deuxième pour une raison très simple : Nicolas. (Je ne me lasserai jamais de la scène de la fontaine …)

 

9) Citer un livre qui fait des références au cinéma.

J’ai longtemps cherché un titre et je m’apprêtais à baisser les bras lorsque je me suis rappelée avoir lu un roman s’inspirant de la vie de Marylin Monroe : Du vent dans les toiles d’araignée de Xavier Zakoian. Comme nous suivons la célèbre actrice, il y a des références au monde du cinéma à plusieurs reprises.

 

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J’espère que ce tag vous aura plu car j’ai pris beaucoup de plaisir à y répondre. Cela m’a d’ailleurs donné envie d’aller m’enfermer dans une salle obscure. Vu le temps particulièrement pourri qu’il fait sur Lyon, je vais donc probablement assouvir cette envie et aller voir Deadpool 2 d’ici la fin de la semaine…

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16 mai 2018

Carnet de voyage : Bucarest (Jour 2)

bucarest

 

Il y a une dizaine de jours, je vous proposais de revenir sur le premier jour de mon séjour à Bucarest du mois dernier. Merci pour vos messages qui m’ont vraiment fait très plaisir. Aujourd’hui, je vous invite donc à découvrir mon deuxième jour dans la capitale roumaine. Comme pour l’article précédent, je vous préviens tout de suite qu’il va y avoir beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, de photos !

Après une nuit bercée par le chant des grenouilles, nous sommes allés prendre le métro au niveau de l’université. Ayant l’habitude du métro lyonnais et du métro parisien, je dois bien admettre que les stations de métro de Bucarest m’ont vraiment dépaysée ! 

 

Métro 1

Métro 2

 

Nous sommes allés dans le Nord de la ville pour visiter le Muzeul Satului, une sorte d’écomusée, qui se trouve dans le plus grand parc de la ville : le Parcul Herastrau. Avant de visiter le musée, nous commençons par une petite promenade dans le parc. Je l'ai trouvé un peu moins beau que le Parcul Cismigiu mais il reste très agréable. Au détour d’un chemin, nous découvrons un petit jardin asiatique qui était pris d'assault par des lycéens faisant des photos professionnelles (photos de classe ou quelque chose comme ça). Malgré ça, j'ai quand même réussi à faire quelques photos des cerisiers en fleurs.

 

Parc Herastrau 1

Parc Herastrau 2

Parc Herastrau 3

Parc Herastrau 4

Parc Herastrau 5

Parc Herastrau 6

 

Le Muzeul Satului Dimitrie Gusti est un écomusée en plein air regroupant de nombreuses habitations qui retracent la vie et les traditions rurales de Roumanie. Le musée est immense puisqu’il s’étale sur plus de 100 000 m². Nous y retrouvons des fermes, des maisons, des moulins et même des églises. J’ai adoré ce musée ! Cela donne vraiment l’impression de voyager dans le temps. Certaines habitations sont ouvertes et nous présentent différents intérieurs roumais. J’ai eu un vrai coup de cœur pour les deux églises en bois que vous allez voir ci-dessous. Lorsque je les ai vu, j’ai tout de suite pensé à Pré-au-Lard. Je pense qu’elles seraient parfaitement à leur place dans le village magique. Les façades de l'une d'elles sont encore ornées de belles peintures qui ont survécus aux aléas du temps qui passe. 

 

Muzeul Satului 1

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Il y avait beau y avoir du monde dans le musée, nous avons pu en faire le tour tranquillement en prenant plein de photo. Un restaurant est d’ailleurs situé à l’intérieur du musée ce qui nous a permis de rester sur place à midi et de poursuivre tranquillement notre découverte du site avant de prendre le chemin du retour.

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Après une pause bien méritée à l’appartement, nous sommes sortis nous promener dans le quartier situé autour de la Piata Revolutiei. Nous faisons un arrêt dans une belle librairie où je me suis fait offrir le premier tome d’Harry Potter en roumain. C’est un peu ma tradition. A chaque séjour à l’étranger, je ramène le premier tome dans la langue du pays ou de la région. Mon père m’avait offert le deuxième tome lors de l’un de ses premiers séjours en Roumanie et je suis ravie d’avoir pu compléter ma collection.

 

Centre-ville 1

Centre-ville 2

Centre-ville 3

Centre-ville 4

Centre-ville 5

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Nous dînons dans un agréable restaurant italien situé dans un petit passage très agréable. Après cette longue journée et plus de 15km de marche, je n’ai pas fait long feu avant de m’endormir.

 

Ce deuxième jour à Bucarest est terminé. Merci de m’avoir lue jusqu’au bout. J’espère sincèrement que cette série d’articles vous plait. Je sais qu'il y a beaucoup de photos et pourtant ce n'est qu'une infime portion comparé à toutes celles que j'ai faite ce jour là. J'ai vraiment essayer de me limiter à mes préférées mais c'est très dur.

 

Rendez-vous très bientôt pour découvrir la suite de mon voyage.

13 mai 2018

14 - 14 - Silène Edgar & Paul Beorn

Auteurs : Silène Edgar & Paul Beorn
Editions : Castelmore
Pages : 320
Date de sortie : 16 avril 2014
Tome : unique
Prix : 10,90€
Public : A partir de 10 ans

 

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Résumé :

À l’aube de la Grande Guerre…

Adrien et Hadrien ont treize ans et habitent tous les deux en Picardie. Ils ont les mêmes préoccupations : l’école, la famille, les filles…

Une seule chose les sépare : Adrien vit en 2014 et Hadrien en 1914. Grâce à une boîte aux lettres mystérieuse, les deux adolescents vont s’échanger du courrier et devenir amis.

Mais la Grande Guerre est sur le point d’éclater pour Hadrien et leur correspondance pourrait bien s’interrompre de façon dramatique…

 

Mon Avis :

J’ai découvert ce titre grâce au Book Club du mois dernier du forum LivrAddict dont le thème était « Fantastique jeunesse (middlegrade) ». Aimant beaucoup la littérature jeunesse et les romans historiques, j’étais donc assez curieuse de découvrir ce roman mettant en scène une correspondance entre deux jeunes garçons de 13 ans vivant à deux époques radicalement différentes : 1914 pour Hadrien et 2014 pour Adrien. En ce début d’année, Adrien va envoyer une carte de vœux à son cousin Hadrien qui vit dans la ville voisine. Alors qu’il s’apprête à poster son courrier, il découvre qu’une nouvelle boîte aux lettres a été installée devant sa maison. Sans hésiter, il y glisse sa lettre sans se douter que celle-ci va arriver chez un autre Hadrien, un siècle plus tôt ! A partir de là, une belle correspondance va voir le jour entre les deux jeunes garçons.

J’ai beaucoup aimé la succession des points de vue. Un chapitre, nous suivons Adrien et le suivant nous nous intéressons à la vie d’Hadrien. Chaque auteur a pris un personnage sous son aile et nous propose de découvrir comment chacun des garçons va vivre cette correspondance improbable. J’ai davantage aimé les passages situés en 1914. Silène Edgar a vraiment su retranscrire la vie rurale de cette époque et les débuts de la Première Guerre Mondiale. En revanche, la vie d’Adrien à notre époque m’a moins marquée. J’ai même parfois trouvé Adrien insupportable. Pourtant, l’amitié entre les deux personnages fonctionne bien. Ils sont très différents mais n’en sont que plus complémentaires. Ils vont s’apporter beaucoup et, l’air de rien, changer leurs vies respectives.

J’ai vraiment bien aimé cette histoire d’amitié surréaliste mais j’aurais apprécié que les auteurs explorent un peu plus le côté fantastique. L’origine de ces boîtes aux lettres « magiques » n’est pas vraiment expliquée et cela m’a un peu manquée. Certes, elles ne sont qu’un prétexte à la correspondance entre les époques mais il m’a manqué quelque chose …

Malgré ce petit bémol, ce titre reste un très bon roman pour aborder les prémisses de la Première Guerre Mondiale auprès des jeunes lecteurs. La présence d’un guide pédagogique à disposition des enseignants en fait même un très bon support d’enseignement pour les professeurs d’histoire.

Ma Note : 4.5/5

9 mai 2018

Le Horla et autres nouvelles fantastiques - Guy de Maupassant

Auteur : Guy de Maupassant
Editions : Pocket
Pages : 96
Date de sortie : 19 août 2004
Tome : unique
Prix : 1,50€
Public : Tout public

9782266147057FS

 

Résumé :

Invisible, indéfinissable, malfaisante, la « chose » rôde autour de lui. L’homme est pris de fièvres, d’insomnies, de cauchemars. L’eau de sa carafe disparaît, la tige d’une rose se brise sous ses yeux, les pages de son livre tournent d’elles-mêmes. À l’angoisse succèdent la peur puis l’épouvante. Qui est cet Autre qui maintenant crie son nom, « le Horla » ? « C’est lui, qui me hante ! Il est en moi, il devient mon âme ; je le tuerai ! »
Le thème de la folie court comme un motif effrayant chez Maupassant. Mais Le Horla, journal d’un fou, demeure l’œuvre d’un artiste au sommet de son art, une des plus troublantes de la littérature fantastique.

Mon Avis :

Dans le cadre du challenge des Douze Thèmes, je devais lire un classique au mois d’avril. Avec mon séjour à Bucarest j’ai décidé de sortir le plus petit classique de ma pile à lire : Le Horla et autres nouvelles fantastiques de Guy de Maupassant. Je ne savais même pas que je l’avais sur mes étagères. Je pense qu’une de mes sœurs a dû le lire à un moment donné de sa scolarité et que j’ai dû le récupérer avant de déménager. Je n’ai absolument aucun souvenir quant à la façon dont ce livre est entré en ma possession ! En tout cas, une chose est sûre : je ne l’avais jamais lu auparavant.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce recueil de cinq nouvelles. Dès les premières pages du Horla, la surprise était complète. Dans cette édition, il s’agit de la deuxième version, celle qui fut publiée en 1887. Présentée sous la forme d’un journal, nous y découvrons un narrateur qui s’interroge sur de mystérieux évènements qui ont lieu dans sa maison. Tout au long du récit, environ 50 pages, je me suis posée des questions sur la santé mentale du narrateur. Etait-il fou ? Etait-il le témoin d’évènements surnaturel ? Guy de Maupassant a tellement bien écrit cette nouvelle qu’au final je ne saurais dire quelle est la bonne réponse. Un peu des deux peut-être ?

Les autres nouvelles du recueil (Un fou ?, La folle, Lettre d’un fou et La peur) explorent elles aussi le thème de la folie. Néanmoins, malgré le talent indéniable de l’auteur, j’ai moins accroché à ces histoires. Il me manquait le petit quelque chose qui m’a pris aux tripes en lisant Le Horla, ce doute qui planait, cette atmosphère oppressante… Après avoir adoré la première nouvelle, j’ai donc été un peu déçue par la fin de ce recueil. Je suis quand même ravie d’avoir eu l’occasion de le découvrir.

Ma Note : 4/5

8 mai 2018

Une passion nommée Anna - Rosanne Bittner

Auteur : Rosanne Bittner
Editions : Archipoche
Pages : 384
Date de sortie : 7 mars 2018
Tome : unique
Prix : 7,80€
Public : Tout Public

 

9782377351268FS

Résumé :

Mars 1845. La jeune Anna Brannigan embarque, en compagnie d’un groupe de missionnaires mormons, pour le Nouveau Monde où elle rêve de commencer une nouvelle vie, loin de l’Écosse et de ses fumées d’usine. Elle ne gagnera pas, comme sa mère, son existence dans une filature de Glasgow !


Un an plus tard, sur la terre d’Amérique, elle remarque un homme dont le visage ne lui est pas inconnu : Charles Mitchell… N’est-ce pas ce garçon qui lui avait fait la cour lors de la remontée du fleuve en bateau à roues ? Leur entente est immédiate, et Anna pourrait croire qu’elle a enfin trouvé le bonheur… mais Charles doit rejoindre les rangs de l’armée américaine, car la guerre vient d’éclater avec le Mexique. Sans savoir s’il en reviendra vivant, il promet à Anna de l’épouser dès son retour.


Les semaines passent, et les lettres d’Anna restent sans réponse. Bientôt, la jeune femme découvre qu’elle attend un enfant…

Mon Avis :

J’ai eu l’opportunité de découvrir ce roman grâce à un partenariat avec la maison d’édition Archipoche. Je tiens donc à les remercier de m’avoir accordé leur confiance.

J’aime beaucoup les romances historiques car elles permettent souvent de mettre en lumière différentes périodes historiques. Ici, Rosanne Bittner s’est penchée sur les conditions de vie des mormons au XIXème siècle. Anna Brannigan n’a que 16 ans lorsqu’elle arrive aux Etats-Unis. Sa mère venant de mourir, elle va être prise en charge par une famille de mormons qui va partir à la recherche d’une terre sûre où s’installer en compagnie d’un groupe de missionnaires. J’ai vraiment bien aimé découvrir la vie des pionniers qui ont tout quitté pour traverser les Etats-Unis. Entre les maladies, les dures conditions de voyage et les préjugés des autres populations, les mormons n’ont clairement pas eu une vie facile. Rosanne Bittner a su me donner l’impression de voyager à leurs côtés et d’être moi-même confrontée aux difficultés qu’ils ont endurés. Le personnage d’Anna a d’ailleurs été inspiré par une personne réelle qui a elle-même traversé les Etats-Unis. J’ai juste trouvé dommage que l’auteur n’explique pas davantage qui était cette personne.

La romance en elle-même est finalement peu présente. Les routes d’Anna et de Charles ne vont se croiser que quelques fois tout au long du roman. Pourtant, Anna n’oubliera jamais Charles. J’ai apprécié que leur histoire ne soit pas omniprésente car je suis plus intéressée par l’aspect historique que par la romance dans les romances historiques. Je sais, c’est un peu paradoxal mais que voulez-vous, je suis bizarre !

Une passion nommée Anna est un roman que j’ai bien aimé et qui m’a permis d’en apprendre plus sur la traversée des Etats-Unis par les pionniers du XIXème siècle. Si vous aimez les romances historiques, je pense que vous allez l’apprécier.

Ma Note : 4/5

7 mai 2018

FairyLoot Box avril 2018 : Whimsical Journeys


Depuis le mois de décembre, je fais beaucoup d’heures supplémentaires au travail. J’ai donc décidé de me faire plaisir et de m’offrir un abonnement à l’une des box littéraire Young Adult qui me faisait de l’œil depuis un long moment maintenant. J’ai jeté mon dévolu sur la FairyLoot Box, une box britannique créée en février 2016 par deux jeunes amateurs de littérature fantastique Young Adult.

Samedi, le facteur m’a apporté ma toute première FairyLoot et j’étais tout simplement surexcitée à l’idée de l’ouvrir. Pour ne pas gâcher la surprise à ceux d’entre vous qui ne l’auraient pas encore reçue, j’ai décidé de ne pas mettre de photo du contenu de la box sur ma page Instagram ou sur le blog. Par contre, j’ai filmé un unboxing que j’ai mis en ligne sur ma chaîne YouTube. Si vous voulez découvrir ce que contenait la box d’avril sur le thème Whimsical Journeys, regardez la vidéo :

 

 

 

J’ai adoré cette box. Les goodies sont de bonne qualité et je sais que je vais tous les utiliser. Je suis vraiment ravie d’avoir pris un abonnement à cette box. Elle est un peu chère (une quarantaine d’euros environ) mais elle vaut vraiment le coup. J’ai vraiment hâte de recevoir celle du mois de mai car le thème m’intrigue : Save the Kingdom. Rendez-vous début juin pour découvrir ce qu’elle contient !

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